Quelles sont vos astuces et précautions pour utiliser le sulfate de cuivre dans votre jardin ?

Rasputin - le 26 Avril 2025
Salut les jardiniers, Je me demandais si certains d'entre vous avaient de l'expérience avec le sulfate de cuivre. J'ai entendu dire que c'était efficace contre certaines maladies des plantes, mais je suis un peu craintif de faire des bêtises. Quelles sont vos méthodes d'application ? A quelle fréquence l'utilisez-vous ? Et surtout, quelles précautions prenez-vous pour éviter d'endommager vos plantes ou de polluer le sol ? Je suis preneur de tous vos conseils et retours d'expérience !
Commentaires (14)
Le sulfate de cuivre, c'est un peu comme l'aspirine du jardin, faut pas en abuser. Perso, je l'utilise surtout en préventif sur mes tomates contre le mildiou, mais vraiment à dose homéopathique. Sinon, une petite astuce que j'ai apprise d'un vieux jardinier : si vous avez des limaces qui squattent vos salades, un petit cordon de poudre de sulfate de cuivre autour du plant les dissuade de s'approcher. Attention, c'est radical, mais faut pas que les enfants ou les animaux domestiques y touchent. Pour revenir au sujet principal, je pense qu'il faut surtout bien respecter les dosages indiqués sur l'emballage et ne pas en mettre plus que nécessaire.
Le coup des limaces, j'y crois moyen... 😒 J'ai essayé une fois, et elles ont contourné le truc. Autant mettre de la bière, au moins ça les noie dans l'alcool ! 🤣
Pour le mildiou, en plus du sulfate de cuivre, tu peux essayer la bouillie bordelaise. C'est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux, ce qui réduit l'acidité et le rend moins agressif pour les plantes. Moi, je l'applique avec un pulvérisateur, en faisant attention de bien couvrir toutes les feuilles, surtout le dessous. Et je le fais de préférence le matin, quand il ne fait pas trop chaud, pour éviter de brûler les feuilles. En complément, les purins d'ortie ou de prêle sont d'excellents fortifiants naturels qui aident les plantes à résister aux maladies.
Tellement d'accord avec le purin d'ortie en complément !
C'est vrai que c'est top, mais l'odeur... 😱
Ah, l'odeur du purin d'ortie... C'est vrai que c'est... comment dire... particulier. Mais bon, on ne peut pas tout avoir ! Plus sérieusement, parlant de compléments, je me demande si certains d'entre vous ont déjà pensé à utiliser le sulfate de cuivre pour autre chose que les tomates et les salades ? Je sais que certains l'utilisent pour traiter les maladies fongiques des arbres fruitiers, comme la tavelure ou la cloque du pêcher. Par contre, il faut faire super attention au dosage, parce que c'est vite toxique. On parle de concentrations qui peuvent varier, genre, entre 0,2% et 0,5% selon la plante et le problème. Au-delà, c'est la cata assurée pour la vie microbienne du sol, et bonjour la pollution. En parlant de pollution, j'ai lu une étude (je ne sais plus où, faudrait que je la retrouve) qui montrait qu'une utilisation régulière de sulfate de cuivre pouvait entraîner une accumulation dans le sol, ce qui, à terme, pouvait inhiber la photosynthèse et affecter l'absorption des nutriments par les racines. Du coup, même si on cherche à soigner nos plantes, on risque de les affaiblir à long terme. C'est un peu comme filer des antibiotiques à tout va, à la fin, ça détruit tout le système immunitaire. Et puis, il y a la question du délai d'attente avant de pouvoir consommer les fruits et légumes traités. C'est hyper important de bien le respecter pour éviter d'ingérer du cuivre, même en petite quantité. Je crois que pour certains fruits, ça peut aller jusqu'à 2 ou 3 semaines. Faut vraiment bien se renseigner avant de se goinfrer de pêches traitées, hein ! Bref, sulfate de cuivre, oui, mais avec une prudence de sioux. C'est un peu comme la déco, faut savoir doser pour ne pas tomber dans le mauvais goût !
Merci pour ces infos très utiles ! Effectivement, prudence est mère de sûreté, comme on dit.
Hello Rasputin, Super intéressant tout ça ! 👍 Pourrais-tu nous en dire plus sur les maladies que tu cibles avec le sulfate de cuivre ? Et est-ce que tu as des variétés de plantes plus sensibles que d'autres selon ton expérience ? 🧐 Juste histoire de bien comprendre les tenants et aboutissants avant de me lancer ! 😉
Bonjour Chloé, Alors, concernant les maladies ciblées, j'utilise principalement le sulfate de cuivre contre les maladies fongiques, comme je disais. Mildiou sur les tomates, bien sûr, mais aussi parfois contre la tavelure sur les pommiers ou la cloque du pêcher. Pour les variétés sensibles, j'ai remarqué que certaines variétés de tomates sont plus susceptibles d'être attaquées par le mildiou que d'autres. Les variétés anciennes, par exemple, semblent plus fragiles. Pour les arbres fruitiers, c'est un peu pareil, certaines variétés de pêchers sont plus sensibles à la cloque. Faut surveiller ça de près, en fait. Après, chaque jardin est différent, hein. Ce qui marche chez moi ne marchera pas forcément chez toi. Mais c'est toujours bon de partager nos expériences, ça peut donner des pistes.
En gros, on a déjà pas mal d'infos : l'utilisation du sulfate de cuivre, surtout en préventif (mildiou des tomates), l'astuce (contestée) contre les limaces, le rappel de la bouillie bordelaise et des alternatives (purin d'ortie), les dosages et les risques d'accumulation dans le sol, sans oublier le délai avant consommation. On a aussi noté que certaines variétés de tomates sont plus sensibles que d'autres. Bref, prudence quoi !
Salut Rasputin, Merci pour toutes ces précisions ! Je me demandais, quand tu utilises le sulfate de cuivre, est-ce que tu tiens compte du type de sol de ton jardin ? Est-ce que tu as remarqué des différences d'efficacité ou des effets secondaires selon que ton sol est plus argileux, sableux, ou autre ? Car la composition du sol peut jouer sur l'absorption du cuivre par les plantes, non ?
FloreEssentielle28, excellente question ! Pour être franc, je n'ai jamais fait d'analyse poussée de mon sol pour adapter spécifiquement l'utilisation du sulfate de cuivre. C'est une bonne piste, je dois admettre, et ça me donne matière à réflexion pour les prochaines saisons. Intuitivement, je dirais que oui, la nature du sol doit jouer un rôle. Un sol argileux, par exemple, a tendance à retenir plus d'eau et donc potentiellement à prolonger la présence du produit, avec les risques que ça implique. Un sol sableux, lui, drainerait plus vite, ce qui pourrait diminuer l'efficacité du traitement, mais aussi limiter l'accumulation de cuivre. Mais bon, ce ne sont que des suppositions basées sur le bon sens paysan, rien de scientifique là-dedans. Faudrait creuser la question avec des sources plus fiables et voir si ça justifie d'adapter les doses ou la fréquence des traitements en fonction du type de sol. Merci de soulever ce point, c'est vraiment pertinent.
Bonjour Rasputin, C'est une très bonne question de FloreEssentielle28, effectivement ! Je n'y avais jamais réellement pensé. 🤔 Cependant, en tant que verrière, je sais que le cuivre peut réagir différemment selon son environnement. Si on transpose ça au jardin, un sol avec un pH plus acide pourrait augmenter la solubilité du sulfate de cuivre, et donc potentiellement son absorption par les plantes, non ? En gros, sur un sol acide, on risquerait d'avoir plus d'effets (positifs ou négatifs) qu'avec un sol basique. C'est peut-être une piste à explorer. Et puis, au-delà de l'acidité, il y a aussi la question de la matière organique. Un sol riche en humus pourrait piéger une partie du cuivre et limiter sa diffusion, tandis qu'un sol pauvre le laisserait plus libre de circuler. 🧐 J'imagine que c'est un peu comme avec les fertilisants : ils n'agissent pas de la même manière selon la composition du sol. J'ai lu que le cuivre pouvait aussi interagir avec d'autres éléments présents dans le sol, comme le fer ou le phosphore, et que ces interactions pouvaient affecter son absorption par les plantes. Par exemple, un excès de phosphore pourrait inhiber l'absorption du cuivre, et inversement. C'est un vrai casse-tête ! En fait, je me demande si, au lieu de se focaliser uniquement sur le type de sol, il ne serait pas plus pertinent de faire une analyse complète du sol pour connaître sa composition exacte et son pH. Cela permettrait d'adapter au mieux l'utilisation du sulfate de cuivre et d'éviter les mauvaises surprises. Malheureusement, je n'ai aucune idée du prix d'une analyse de sol, mais je vais me renseigner. 🤓 En tout cas, merci encore à FloreEssentielle28 pour cette question pertinente ! 🌻
Euh, Blanche Neige, l'analyse complète du sol, c'est pas un peu overkill pour quelques tomates et un pêcher ? Je veux dire, on est jardiniers amateurs, pas chercheurs en agronomie. A mon humble avis, si on commence à chipoter sur le pH et les interactions cuivre-phosphore, on n'est pas sorti de l'auberge. Autant acheter ses légumes au supermarché, c'est moins prise de tête.