Quels sont vos conseils pour utiliser la bouillie bordelaise dans le jardin ?

OdinPayroll - le 13 Septembre 2025
Salut les jardiniers du dimanche (et les autres) ! Je me demandais si certains d'entre vous avaient des astuces ou des conseils spécifiques concernant l'utilisation de la bouillie bordelaise. J'ai l'impression qu'il y a plein de façons de faire, et je suis un peu perdu pour l'appliquer correctement, surtout en termes de dosage et de fréquence pour que ça soit efficace sans flinguer tout mon potager. Merci d'avance pour vos lumières !
Commentaires (11)
Salut ! Pour le dosage, c'est vraiment le nerf de la guerre. Perso, j'ai tendance à me fier aux indications du fabricant, mais je divise souvent la dose par deux, surtout si c'est en préventif. Disons que je suis adepte du "mieux vaut prévenir que guérir, mais sans trop forcer la dose". J'ai remarqué qu'une application légère mais régulière est souvent plus efficace qu'une grosse dose qui risque de cramer les feuilles, surtout sur les jeunes plants. Faut dire qu'avec mes compétences en bricolage, j'aime autant faire de la prévention que de la réparation. En parlant de fréquence, en automne et au printemps, comme tu dis, c'est le plus pertinent. Mais si l'été est particulièrement humide, je refais une petite application légère, surtout si je vois les premiers signes de mildiou pointer le bout de son nez. Après, faut pas non plus tomber dans la paranoïa et traiter à tout va. J'ai lu des études qui montrent qu'une utilisation excessive peut à la longue appauvrir le sol et perturber l'équilibre de l'écosystème. Moi je me suis déjà demandé si à force d'empêcher les maladies, on ne rend pas les plantes plus fragiles sur le long terme. Un truc qui marche bien, c'est de combiner la bouillie bordelaise avec d'autres méthodes naturelles. Genre, je fais des purins d'ortie pour renforcer les défenses des plantes, ou je plante des variétés résistantes. Ça permet de limiter les traitements et d'avoir un potager plus équilibré. Et puis, honnêtement, c'est plus gratifiant de voir ses légumes pousser grâce à des méthodes douces que grâce à des produits chimiques, même si la bouillie bordelaise est autorisée en bio. C'est aussi une affaire de bon sens, quoi. Et surtout, gaffe aux conditions météo. Traiter quand il y a du vent, c'est la garantie d'en mettre partout sauf sur les plantes. Et si la pluie arrive une heure après, c'est comme si t'avais rien fait. Temps sec, c'est le mot d'ordre. Parfois, je préfère attendre une journée de plus plutôt que de traiter dans de mauvaises conditions. C'est un peu comme quand tu construis une cabane, si tu commences sous la pluie, tu vas galérer et le résultat sera pas top. Bref, patience et observation, c'est les clés pour une utilisation efficace de la bouillie bordelaise.
Merci beaucoup pour ces conseils détaillés et nuancés. L'approche combinée me semble très sensée, et je vais certainement explorer les purins d'ortie. L'expérience partagée est précieuse.
Merci Loki, super complet comme réponse ! Je vais potasser tout ça et adapter à mon terrain de jeu.
Intéressant tout ça. OdinPayroll, t'as bien fait de poser la question, et Loki le Bâtisseur15, ta réponse est top. De mon côté, je me suis pas mal documenté sur la question, notamment parce que dans le cadre de mon job, je suis amené à conseiller des clients qui veulent rendre leurs bâtiments autonomes, et ça passe aussi par l'autosuffisance alimentaire, donc le potager. Et la bouillie bordelaise, c'est souvent un sujet qui revient, surtout pour ceux qui veulent rester dans une démarche bio. Ce que j'ai retenu, c'est que la qualité de l'eau utilisée pour la préparation est primordiale. Une eau trop calcaire peut diminuer l'efficacité du traitement. Donc, privilégier l'eau de pluie, si possible. Ensuite, bien respecter les doses, c'est évident, mais il faut aussi penser à bien dissoudre la poudre. Perso, j'utilise un vieux mixeur plongeant pour être sûr qu'il n'y ait pas de grumeaux. Ça évite de boucher le pulvérisateur et ça assure une meilleure répartition sur les feuilles. Et l'astuce de Loki sur la météo, c'est de l'or en barre. J'ai déjà fait l'erreur de traiter avant une averse, résultat : zéro ! C'est rageant, autant que de rater sa fabrication de fromage... Un autre point important, c'est de bien connaître les maladies que l'on veut combattre. La bouillie bordelaise, c'est efficace contre le mildiou, la tavelure, la cloque du pêcher, etc., mais ça ne fait pas tout. Si on a un problème d'oïdium, par exemple, il faut utiliser autre chose. C'est un peu comme quand on fait des travaux dans une vieille maison, faut d'abord faire un diagnostic précis avant de sortir la boîte à outils. Bon apres chacun son metier, c'est un peu mon dada. Pour ceux qui veulent approfondir, il existe des ressources en ligne très complètes, notamment via bouilliebordelaise.fr, mais attention à bien vérifier les sources. Il y a beaucoup d'infos contradictoires sur le net. Faut faire le tri, quoi. En parlant de ça, j'ai lu des études intéressantes sur l'impact du cuivre sur les sols. Même si la bouillie bordelaise est autorisée en bio, le cuivre peut s'accumuler dans le sol à long terme et devenir toxique pour les micro-organismes. Donc, il faut vraiment l'utiliser avec parcimonie et privilégier les méthodes alternatives dès que possible, comme le disait Loki. L'idée, c'est de trouver un équilibre entre la protection des plantes et la préservation de l'environnement. Y'a pas de solution miracle, de toute façon. Et petit conseil supplémentaire : porter des gants et des lunettes de protection lors de la préparation et de l'application. On n'est jamais trop prudent. C'est toujours bon de le rappeler.
GelecekYapi63, ton parallèle avec l'autonomie des bâtiments et le potager, c'est hyper pertinent ! On oublie souvent que tout est lié. Et l'histoire de la qualité de l'eau, c'est un détail qui fait la différence. J'imagine bien la galère des grumeaux dans le pulvérisateur… Ton approche est vraiment top, ça change des discours alarmistes qu'on entend souvent sur la bouillie bordelaise. Et puis le coup des lunettes et des gants, tellement évident, mais tellement souvent oublié !
Chloé, merci pour ton commentaire ! C'est vrai que l'approche holistique est essentielle. Pour compléter, j'ai trouvé cette vidéo qui résume bien les bases de l'utilisation de la bouillie bordelaise, notamment pour ceux qui débutent ou qui veulent revoir les fondamentaux :
Ça peut aider à visualiser les étapes et à éviter les erreurs courantes.
Bon, petit retour après avoir suivi vos conseils avisés ! 🤓 J'ai opté pour une application légère de bouillie bordelaise, combinée à du purin d'ortie maison (quelle odeur ! 🤢). Résultat : mes tomates ont l'air de mieux se porter et le mildiou ne s'est pas trop installé. 🤞 Merci encore pour vos lumières, ça m'a bien aidé à y voir plus clair ! 👍
Content que ça ait pu t'aider, OdinPayroll ! Perso, pour le mildiou, j'ai testé un truc qui marche pas mal : le bicarbonate de soude. Tu mélanges une cuillère à café dans un litre d'eau, tu ajoutes quelques gouttes de savon noir (pour que ça adhère mieux aux feuilles) et tu pulvérises ça sur tes tomates. C'est moins agressif que la bouillie bordelaise et ça peut être une bonne alternative en préventif ou si t'as une petite attaque. Faut juste faire gaffe à pas en mettre trop, sinon ça peut brûler les feuilles. C'est comme pour le reste, la modération, c'est la clé !
Bicarbonate, bicarbonate... J'ai lu des trucs un peu contradictoires là-dessus. Certains disent que ça déséquilibre le pH du sol à la longue, et que c'est pas top pour les petites bêtes qui y vivent. M'enfin, si ça marche pour toi, tant mieux ! Perso, je reste sur ma bouillie, mais je suis toujours ouvert aux expériences. C'est en testant qu'on apprend, comme on dit.
Ah, OdinPayroll, l'éternel débat bicarbonate vs. bouillie... 😅 C'est vrai que le coup du pH, ça se discute. Faut voir la fréquence d'utilisation et le type de sol. Si ton sol est déjà bien acide, ça peut aider à rééquilibrer, mais sinon, faut pas en abuser, c'est sûr. Après, c'est comme tout, y'a pas de solution parfaite, juste des compromis... 😉
C'est clair que le bicarbonate, c'est un peu la roulette russe. En tant que consultant en bâtiments à énergie positive, je vois souvent des projets où on cherche à intégrer des potagers sur les toits ou des murs végétaux. Et là, la question du pH devient primordiale. J'ai même vu des études qui montrent qu'une utilisation régulière de bicarbonate peut augmenter le pH du sol de 0.5 à 1 unité sur une période de quelques années, ce qui peut impacter la disponibilité de certains nutriments essentiels pour les plantes. En gros, tu peux te retrouver avec des carences sans comprendre pourquoi. Pour donner un ordre de grandeur, un sol avec un pH supérieur à 7.5 peut bloquer l'absorption du fer, du manganèse et du zinc. Et si on ajoute à ça le fait que le cuivre de la bouillie bordelaise peut s'accumuler, on a un cocktail potentiellement explosif pour la microfaune du sol. Je pense qu'il faut vraiment peser le pour et le contre et surtout, observer attentivement ses plantes. Si on voit des signes de chlorose (feuilles qui jaunissent entre les nervures), c'est peut-être un signe que le pH est en train de déraper. Dans ce cas, il vaut mieux faire une analyse de sol pour avoir une idée précise de ce qui se passe. On peut faire ça facilement maintenant, il existe plein de kits à faire soi-même. C'est un peu comme faire un diagnostic énergétique de sa maison, ça permet de mieux comprendre ce qui se passe et d'agir en conséquence. Et puis, faut pas oublier qu'il existe d'autres alternatives, comme le soufre, qui a un effet acidifiant et qui peut aider à lutter contre certaines maladies. Mais là aussi, faut faire attention au dosage. Bref, le jardinage, c'est un peu comme la construction : faut avoir de bonnes bases, bien connaître ses matériaux et ne pas hésiter à se remettre en question.